A la veille du 31 décembre dernier, les grandes artères de Bamako étaient submergées par des jeunes filles et garçons enivrés par les sons que des DJ faisaient passer en « non-stop », vendaient des cartes SIM Orange en plein milieu de la voie publique.
L’opérateur de téléphonie mobile Orange-Mali ne jure que par l’argent, et cela, à tout prix. A la veille du 31 décembre dernier, il était presqu’impossible de circuler librement sur certaines voies publiques de Bamako. À titre d’exemple, sur l’autoroute qui mène à Sogoniko, Magnambougou, Faladiê, les véhicules étaient obligés de faire la queue pour passer, car la voie publique était envahie par les vendeurs de carte SIM (module d’identification de l’abonné) orange.
« Avant de comprendre ce qui ce passait exactement, j’avais eu très peur de voir autant de gens réunis sur le goudron », a dit un usager pour qui de telles pratiques ne doivent pas être permises.
Une dame, roulant en Djakarta, se lâche : « Orange Mali nous fatigue avec ces bêtises, ils n’ont qu’à rester dans les agences et au besoin on viendra à eux. Je ne suis pas d’accord avec cette manière de venir envahir la voie publique et créer des embouteillages ».
Outre ces deux témoignages, nous avons reçu plusieurs autres allant dans le même sens. Selon les uns et les autres, les autorités municipales ayant autorisé cette activité doivent prendre leur responsabilité, car la voie publique n’est ni une boutique ni une rue marchande.
KANTAO Drissa
Source: Journal le Flambeau